La banque publique des PME a augmenté son capital de 440 millions d’euros et fusionné ses structures au 1e janvier
C’est un beau succès. Depuis 2009, la banque a déjà distribué 800 millions d’euros de quasi-fonds propres pour des PME et des ETI (entreprise de taille intermédiaires : de 250 à 5 000 salariés). L’enveloppe d’un milliard d’euros prévue pour financer le dispositif (baptisé contrat de développement participatif) jusque fin 2011 devrait être épuisée plus vite que prévue.
En 2011, la banque publique veut continuer sur sa lancée pour aider les PME à se relancer après la crise et leur « donner des sucres lents ». Une nouvelle enveloppe pourrait être accordée à Oséo pour faire face à la demande des PME. « Nous espérons trouver un relais pour continuer à soutenir les quasi fonds propres des PME », souligne François Drouin, le président d’Oséo.
Pour les petites entreprises, le dispositif d’Oséo permet de renforcer ses fonds propres sans ouvrir leur capital ni valoriser leurs entreprises. « Un dispositif intéressant alors que beaucoup de valorisations ont chuté avec la crise.», souligne François Drouin. Plus de 800 entreprises en ont profité dont 40 % dans l’industrie.
Pour suivre l’augmentation de son activité, la banque publique dispose désormais aussi de marges de manœuvres supplémentaires. Oséo a augmenté de 440 millions son capital. « Avant notre ratio d’encours sur fonds propres était inférieur à celui des banques privées françaises, nous sommes maintenant à près de 9 % », souligne encore le président de la structure.
Pour gagner aussi en efficacité, la banque née du rapprochement de la BDPME et d’Anvar a enfin depuis le 1er janvier parachevé sa fusion, cinq ans après sa création. « Cela nous simplifie la vie, et contribue à l’efficacité », reconnaît François Drouin, le président d’Oséo. La fusion devrait aussi représenter une économie de 2,5 millions d’euros par an en régime de croisière.