Thales : joue les « business angels » pour MultiX – Challenges

Thales joue les capital-risqueurs, via sa structure dédiée Thales Corporate Venture, en entrant à hauteur de 20% du tour de table de MultiX. Cette société créée par deux anciens Thales en octobre dernier est spécialisée dans les technologies innovantes au service de la sécurité aéroportuaire, en s’appuyant sur la spectroscopie par rayons X.

MultiX va récupérer dans le même temps les technologies de Thales Electron Devices, qui a créé une gamme complète de détecteurs à rayons X pour les applications d’imagerie médicale, avant des les faire évoluer, avec l’appui du CEA, vers la spectroscopie X en général et le développement d’une nouvelle génération de détecteurs de substances illicites en particulier.

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Capital-Investissement : l’Ecole de Management de Grenoble joue les « business-angels » – Challenges

Grenoble Ecole de Management, l’Institut de l’Entrepreneuriat et l’association Grenoble Angels Oser l’entreprise ont créé « GEM Angels », une structure destinée à investir dans les projets de création d’entreprise de diplômés et d’étudiants de l’école. Membre de l’association hexagonale France Angels, GEM Angels bénéficie du soutien de la Banque Populaire des Alpes et de la Société Générale.

« Outre le fait que cette structure accompagne les porteurs de projets dans la philosophie des Business Angels, c’est aussi une innovation pédagogique inédite en France », expliquent ses promoteurs, puisque GEM Angels est intégrée dans le cursus académique de 12 étudiants du Mastère Spécialisé Entrepreneurs qui gèrent au quotidien la structure et participent à l’évaluation des projets avec les diplômés.

Un matériau alternatif au palladium – BE Japon 560

Une équipe de chercheurs japonais dirigée par le professeur KITAGAWA Hiroshi de l’Université de Kyoto a réussi à produire un nouvel alliage qui pourrait remplacer le palladium, un métal rare utilisé entre autres comme catalyseur, notamment dans les pots d’échappement des véhicules.

Le palladium (Pd) est le 46e élément du tableau périodique des éléments. Il est situé entre le rhodium (Rh) et l’argent (Ag), qui possèdent donc respectivement un électron de moins et de plus que le palladium. L’idée des chercheurs est donc de constituer un alliage de ces deux métaux pour obtenir des particules dans lesquelles les électrons des atomes qui les composent se « mélangent » et forment des orbitales semblables à celles des atomes de palladium.

Le problème est que le rhodium et l’argent ne se mélangent pas, même à très forte température. L’équipe du professeur KITAGAWA a donc développé un nouveau procédé de fabrication qui consiste à transformer en fines gouttelettes une solution aqueuse contenant en quantités égales de l’argent et du rhodium et à les mélanger progressivement à de l’alcool chaud. Les particules obtenues ont un diamètre de 10 nm et contiennent le même nombre d’atomes des deux métaux.

Les investisseurs privés américains retrouvent le sourire – BE Etats-Unis 231

La contribution de « Venture View » tranche en effet avec l’optimisme mesuré qui régnait au sein de l’industrie des VC [3] en 2010. Ces derniers avaient alors tendance à se réfugier dans les valeurs les moins « risquées » et c’est un sentiment de frilosité qui dominait. La bonne surprise est, qu’au final, les montants totaux d’investissement de 2010 ont augmenté davantage que prévu. 2011 semble s’inscrire dans ce climat de bonne confiance. Les sociétés de capital risque semblent considérer que la crise est définitivement derrière eux. Comme le fait remarquer M. Mark Heesen, président de la NVCA, « nous pouvons maintenant nous remettre à ce que nous faisons le mieux : construire de grandes entreprises ». La création de nouvelles entreprises, les innovations et la croissance qui s’ensuivent sont un important facteur de création d’emplois aux Etats-Unis. L’évolution positive du capital risque est donc une bonne nouvelle pour l’Amérique toute entière, et plus particulièrement pour sa croissance économique.

Plus de la moitié des acteurs du capital risque prévoient ainsi d’augmenter leurs investissements en 2011. C’est deux fois plus qu’en 2010 à la même époque. Plus surprenant, les chefs d’entreprises déjà financées par le capital-risque se montrent encore plus confiants dans leur capacité à lever des fonds additionnels auprès des VCs : plus de 60% d’entre eux pensent lancer un tour de financement cette année et 48% d’entre eux estiment que ce sera plus facile qu’en 2010.

Un verre métallique déformable plastiquement – BE Allemagne 487

Tout comme les autres verres, le verre métallique est un matériau très cassant, ce qui limite fortement ses applications technologiques. Des chercheurs de l’Institut Leibniz de recherche du solide et des matériaux (IFM) de Dresde ont découvert un mécanisme permettant de rendre les verres métalliques déformables plastiquement sous une contrainte de traction simple [1].

Les verres métalliques sont des alliages qui ne possèdent pas de structure cristalline régulière, mais, comme les verres classiques ou les liquides, une structure désordonnée. La conséquence de cette structure hors du commun pour des métaux est une combinaison de propriétés physiques unique. En règle générale, ils sont plus durs et plus résistants à la corrosion, tout en n’étant pas déformables plastiquement. Ils sont donc très cassants, au même titre que le verre de vitres par exemple, et ne peuvent ainsi pas être forgés ou laminés.

IT @ngels a injecté 903 000 euros dans une vingtaine de PME – Le Monde Informatique

L’investisseur privé IT @ngels a investi 534 000 euros de fonds en amorçage dans 11 start-up   au cours du second semestre 2010, soit 45% de plus qu’au premier semestre.

IT @ngels et sa société d’investissement  IT Capital ont investi 903 000 euros dans 19 start-up à fort potentiel en 2010. Au cours du second semestre 534 000 euros ont été injectés dans de jeunes pousses, soit 45% de mieux par rapport au premier semestre. En s’appuyant sur ses 80 adhérents, l’association de business angels a pu organiser une dizaine de présentations de projets.

Réalisés en partenariat avec d’autres réseaux d’investisseurs (comme Software Business Angels, XMP-Business Angels, ou Dauphine Business Angels), des professionnels du secteur (Microsoft, Orange), des grandes écoles et également des incubateurs (Institut Télécom, École des Mines de Paris, Incubateur HEC, Incubateur Télécom SudParis/Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre), ces événements ont permis à IT @ngels de présenter près d’une cinquantaine de dossiers innovants à de nombreux  investisseurs financiers.

Créer son entreprise à Sophia grâce aux business angels – nicematin.com

Créer avec la bénédiction des business angels_1 Une partie des SBA avec les trois prix européens qu’ils ont obtenus l’an dernier : meilleur business angel, meilleur réseau business angel, et meilleur fonds d’investissement. florence Buades

50 millions d’euros en 8 ans ! C’est la somme investie dans une cinquantaine de jeunes entreprises par les Sophia Business Angels depuis leur création. Ils sont une cinquantaine, représentant 18 pays. « Nous avons tous créé plusieurs entreprises. Nous avons beaucoup travaillé et réussi. Maintenant, nous voulons lever un peu le pied, et investir le fruit de nos succès dans des projets prometteurs, tout en apportant notre expertise », explique Candace Johnson, cofondatrice de l’association, au CV couronné de success stories, dont le système de satellites Astra. Parmi les autres membres, on compte également Marc Lassus, fondateur de Gemplus, Guy Fleury de Comex…

Avoir 100 000 euros devant soi

La liste est trop longue à citer. Mais le potentiel est là. « Il faut avoir au moins 100 000 euros que l’on peut prendre le risque de perdre, poursuit Candace. Nous investissons notamment dans le high-tech, les TIC, le med-tech et le clean-tech…C’est d’ailleurs pourquoi nous nous sommes implantés à Sophia où se concentrent ces talents, et qui jouit d’une réelle dimension internationale ».

C’est donc ici, sur la technopole, que les business angels gravitent principalement, même s’ils financent aussi des entreprises du monde entier. Parmi leurs protégés locaux : Insight-Sip, Daclem, Exploredge, Senseor, Kolpi, Babydoo… Mais faire partie de ces « élus » n’est pas chose aisée. Pour bénéficier de leur aide, plusieurs options. Premier choix : approcher individuellement l’un des membres. Si celui-ci est intéressé, il accompagnera la mise en place du projet, pendant un ou deux ans, avant de le présenter aux autres business angels, une fois qu’il le considérera « à la hauteur ».

Autre possibilité, postuler et être sélectionné pour une SBA Venture Academy. Une journée complète coachée par les experts de l’association, qui interviennent après que chaque entrepreneur a présenté son projet. « Nous avons créé ces sessions car il y a 8 ans, les créateurs d’entreprise n’étaient pas au niveau pour les investisseurs privés qui sont en réelle attente d’un résultat. Depuis, il y a eu de nombreux progrès, mais l’intérêt de ces journées est surtout la mise en relation, le networking. 40 % des entreprises que nous avons aidées sont passées par là », explique Candace Johnson. Enfin, SBA en partenariat avec la Fondation Sophia Antipolis et CDC entreprises organise 3 ou 4 fois par an des « start-up factories ». De grandes réunions qui rassemblent quelque 200 acteurs de l’écosystème azuréen. « Là, nous nous rapprochons de nouveau des jeunes qui ont seulement une idée. Ils la présentent à l’auditoire, puis des anciens qui ont été aidés, des business angels et des partenaires prennent la parole », indique Candace.

 

Oséo se renforce pour aider les PME – L’Usine Nouvelle

La banque publique des PME a augmenté son capital de 440 millions d’euros et fusionné ses structures au 1e janvier

C’est un beau succès. Depuis 2009, la banque a déjà distribué 800 millions d’euros de quasi-fonds propres pour des PME et des ETI (entreprise de taille intermédiaires : de 250 à 5 000 salariés). L’enveloppe d’un milliard d’euros prévue pour financer le dispositif (baptisé contrat de développement participatif) jusque fin 2011 devrait être épuisée plus vite que prévue.

En 2011, la banque publique veut continuer sur sa lancée pour aider les PME à se relancer après la crise et leur « donner des sucres lents ». Une nouvelle enveloppe pourrait être accordée à Oséo pour faire face à la demande des PME. « Nous espérons trouver un relais pour continuer à soutenir les quasi fonds propres des PME », souligne François Drouin, le président d’Oséo.

Pour les petites entreprises, le dispositif d’Oséo permet de renforcer ses fonds propres sans ouvrir leur capital ni valoriser leurs entreprises. « Un dispositif intéressant alors que beaucoup de valorisations ont chuté avec la crise.», souligne François Drouin. Plus de 800 entreprises en ont profité dont 40 % dans l’industrie.

Pour suivre l’augmentation de son activité, la banque publique dispose désormais aussi de marges de manœuvres supplémentaires. Oséo a augmenté de 440 millions son capital. « Avant notre ratio d’encours sur fonds propres était inférieur à celui des banques privées françaises, nous sommes maintenant à près de 9 % », souligne encore le président de la structure.

Pour gagner aussi en efficacité, la banque née du rapprochement de la BDPME et d’Anvar a enfin depuis le 1er janvier parachevé sa fusion, cinq ans après sa création. « Cela nous simplifie la vie, et contribue à l’efficacité », reconnaît François Drouin, le président d’Oséo. La fusion devrait aussi représenter une économie de 2,5 millions d’euros par an en régime de croisière.

Fountaine-Pajot jette l’ancre dans les pays émergents – L’Usine Nouvelle

Le fabricant de La Rochelle compte développer sa présence dans les pays émergents d’ici 2013, notamment en Chine, Malaisie et Turquie. Il va également investir 8 millions d’euros dans son outil industriel pour augmenter la productivité et renouveler ses modèles.

Le leader mondial des catamarans repart à l’abordage. Après deux années difficiles liées à la crise, Fountaine-Pajot a décidé de sortir ses armes. Le groupe, basé à La Rochelle, va renforcer son implantation commerciale dans les pays émergents à forte croissance. Il cible prioritairement la Chine, la Malaisie, la Thaïlande et la Turquie.

L’emploi intérimaire progresse, surtout dans l’industrie – L’Usine Nouvelle

Bonne nouvelle pour les jeunes ouvriers : l’intérim a enregistré une nouvelle progression, surtout dans les usines. +1,5% en novembre dernier, par rapport à octobre 2010.

Selon des chiffres pointés par Pôle emploi, cette progression correspond à 10 200 intérimaires de plus pour un total de 668 000 personnes en poste sous ce type de contrat. En octobre, l’intérim avait déjà affiché une nette hausse mensuelle de 3,4%.

En un an, l’emploi intérimaire a augmenté de 24,5% (131 500 intérimaires supplémentaires de fin novembre 2009 à fin novembre 2010).

L’emploi intérimaire est souvent considéré comme un indicateur avancé de l’évolution du marché du travail. Près de la moitié des emplois d’intérim sont détennus des ouvriers non qualifiés et qualifiés (45%).Et près de la moitié d’entre eux sont des jeunes de moins de 30 ans (49%). La croissance de l’intérim est donc en soit une bonne conjoncture pour nos usines.